Coach vocal et scénique pour TF1 et Compositeur dans Mozart l'op Rock

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• Depuis quand développez­-vous une passion pour la musique et plus particulièrement pour votre instrument de prédilection ?

  A l'âge de 5 ans, ma mère m'avait acheter une platine vinyle... j'écoutais mon premier vinyle, Le Concerto pour piano en la mineur, op. 16, d'Edvard Grieg, le seul concerto que Grieg ait achevé. C'était pour moi, une première rencontre miraculeuse, puisqu'elle allait celer le pacte de ma vie avec la plus belle des marié, la Musique. Je me suis alors abreuver, jusqu'à l'ivresse la plus absolue, de tous ses chants, ses symphonies, ses concertos, ses requiems, ses opéras et ses chansons jusqu'à aujourd'hui. Cela fera 47 ans.
  Je savais depuis toujours qu'un jour je serai compositeur. Le premier instrument sur lequel j'ai composé mes premières mélodies, était une sorte de compromis entre une flûte et un piano et se nommait Le Mélodica. J'ai par la suite étudier la guitare et le chant ( au Conservatoire), puis le piano et la basse et cela fait déjà des dizaines d'années que je partage ma vie avec ces véritables amis.

• Quelle musique pouvez-vous écouter en boucle avec toujours le même plaisir (et sans devenir dingue) ?

  Les perles musicales sont trop nombreuses pour n'en citer qu'une...
  Mais puisqu'il faut répondre avec ces limites, je dirais "lascia ch'io pianga d'Handel.

• Parlez-nous du cours le plus difficile ou étonnant que vous avez pu donner !

  L'une des dernières séances de coaching les plus cocasse fût un cours de chant donné par téléphone à Florent Mothe, une heure avant qu'il entre sur la scène du Palais des sports pour interpréter son rôle de Saléiri dans Mozart l'Opéra Rock.
  J'avais bien-sûr déjà travaillé avec lui sur l'une des chansons que j'avais composé pour ce spectacle ( "Victimes de ma victoire") et baissé d'un ton sa tonalité car certaines notes lui posaient des problèmes, mais Florent était encore assez fébrile car le titre demeurait assez haut. Je me souviens de m'être mis en double file devant la tour TF1 au regard des vigiles et des automobilistes pour le moins circonspect, afin de lui chanter les passages problématiques de la chanson en lui expliquant à nouveau toutes les finesses techniques de la voix mixte qu'il fallait adopté sur certains passages très aigus qui ne pouvait pas d'exécuter en voix de poitrine... Malgré les nombreux coups de klaxonne par certains automobilistes exaspérés et l'insistance des vigiles de TF1 qui désiraient ardemment que je Libère l'accès, je continuais le pin ping vocal avec Florent jusqu'à son entrée sur scène.

• D'après vous, quel est l'instrument le plus compliqué à maîtriser et pourquoi ?

  L'instrument le plus compliqué à maîtriser selon moi, demeure la Voix... c'est en effet le seul instrument qui ce joue en duo avec son pire ennemie, notre corps et notre Mental.

• Quelles sont, pour vous, les clés de la réussite (hormis celles de Sol et de Fa) ?

  Il suffit de la seule bonne clef : L'amour de ce que l'on fait.

• Citez 3 musiciens avec lesquels vous rêveriez de faire un boeuf dans un bar à 2 h du mat et dites-nous pourquoi !

  - Angus Young car je suis fan de son implication guitaristique. Même si il n'est pas un grand technicien, il met dans chacune des notes un amour immense.
  
  - Bonnie Mac Ferrin, car c'est un être musical totalement Libre et c'est un artiste qui aime profondément le partage.
  
  - Keith Jarret, pour sa fulgurance dans ses improvisations pianistiques.

• Une anecdote à raconter en rapport avec votre métier ou votre scolarité (et pas forcément la fiesta que vous avez faite suite à votre entrée au Conservatoire) ?

  Une autre anecdote marquante de ma carrière artistique, serait certainement, ma rencontre avec Jean-Michel Boris, directeur de l'Olympia durant les années 90. Avant de signer en exclusivité avec Charles Aznavour et Gérard Davoust, ma femme et moi-même sillonnions avec courage tous les lieux dans Paris où nous pouvions faire découvrir notre répertoire au public en prenant le soins, avant chacun de nos concerts, d'envoyer des invitations aux professionnels de la Musique susceptibles de nous aider dans notre carrière. Un jour, alors que nous avions écumé à peu près tous les petits lieux où l'on peut se produire sur scène dans Paris, je me lève un matin avec un projet fou dans la tête: " Je veux faire l'Olympia". Mais comment y parvenir ? Dans la liste non exhaustive des nombreuses personnes que nous avions invités à assister à nos concerts, se trouver Jean-Michel Boris directeur de l'Olympia. Comme les autres professionnel qu'ils ont un planning de premier ministre il n'était venu à aucune de nos prestations sur les petites scènes parisiennes. Je décide pourtant d'appeler son secrétariat et de solliciter un rendez-vous. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque sa secrétaire me rappelle le lendemain pour m'accorder un rendez-vous avec lui.
  il me reçoit donc le lendemain dans son bureau et je lui expose tout notre parcours artistique auquel je l'avais très souvent convier sans qu'ils puissent malheureusement être présent. Je lui ai expliqué qu'il était primordial pour nous de prétendre à une scène d'envergure pour pouvoir véritablement donner un coup de pouce à notre début de carrière. l'Olympia allait bientôt être totalement rénové et racheter par Universal. Je pense qu'il a senti une opportunité possible pour nous aider. Il sortit d'un de ses tiroirs son agenda en pointant une date et en me disant "Cher Nicolas, est-ce que cette date vous conviendrez"?
  Je me souviens très précisément ce moment où j'ai été pris d'un vertige faramineux à cette annonce.
  Comment allions-nous régler la note ?
  Il faut savoir que la location de l'Olympia était quand même hors de notre portée, nous étions absolument pas capable d'assumer cette dépense.
  Je lui en ai fait part... Et lui de me répondre "mais qui vous parle d'argent ? ne vous en soucier plus".
  Je me trouvais en face d'un Seigneur, de l'un de ces rares hommes de cœur qui existe encore sur cette planète et qui aime profondément les artistes.
  La véritable aventure commençait enfin.

• Quel est votre petite touche qui fait de vous un Superprof adoré par tous ses élèves ?

  Je pense que ce qui rend mes séances de coaching toute particulière, c'est la présence unique que j'offre à mes élèves. Je suis à 3000 pourcent avec eux!